Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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25.03 - Souvenir des Daleks - Partie 3
Remembrance of the Daleks (3)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 19 octobre 1988
Diffusion française :
19 octobre 1988
Réalisat.eur.rice.s :
Andrew Morgan
Scénariste.s :
Ben Aaronovitch
Guest.s :
Dursley McLinden
,
George Sewell
,
Harry Fowler
,
Hugh Spight
,
Jasmine Breaks
,
Karen Gledhill
,
Simon Williams
,
Pamela Salem
,
John Scott Martin
,
Cy Town
,
Terry Molloy
,
Royce Mills
,
Roy Skelton
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 10 novembre 2020 à 10:44 |
Le plan des Daleks est sacrément bien trouvé, exploitant avec intelligence la mythologie de la série. L’épisode utilise extrêmement bien les 3 entités impliquées dans le conflit, j’aime surtout l’utilisation que font les Daleks de la petite fille, aussi poétique que morbide. |
Avis favorable | Déposé le 28 avril 2020 à 17:21 |
Avis qui ne sert ici qu'à justifier une note supérieure ou égale à 16. Mon avis complet disponible dans la quatrième partie. |
Même Remembrance n’échappe pas à la “malédiction partie 3”, la plus faible. Elle reste bien sûr de très bon niveau avec des tas de super dialogues, et des idées sur les Daleks. J’aime le concept d’un Dalek mutant pour montrer que la race continue à évoluer - un pitch que la série n’utilise pas beaucoup quand on y pense, sûrement par peur de toucher à l’image culte des “poivrières” comme le dit le (bon) personnage de la scientifique de l’épisode, avec ironie.
J’aime aussi beaucoup l’explication des Daleks qui n’attaquent pas la Terre - de peur de trop modifier la timeline. Ce genre de dialogues pour expliquer de potentielles failles ou facilités scénaristiques pullulent dans le script, preuve d’un certain soin (comme ma citation d’accroche pour la confiance accordée par les militaires au Docteur).
Et l’idée des Daleks qui s’intéressent au temps, est justement au coeur de leur plan : amener petit à petit le voyage dans le temps aux Daleks est une super idée de cette “trilogie” des Daleks des 80’s, les “R of the Daleks” (Resurrection, Revelation, Remembrance). Le Docteur revient notamment sur le “couloir temporel” maîtrisé par les Daleks dans Resurrection, mais trop limité par rapport à la puissance des Time Lords, une réflexion que je m’étais moi-même faite. Avec ça et le côté guerre civile entre deux factions Daleks, au centre de Revelation, la trilogie semble ici vraiment aboutie.
Et le Doc remonte même plus loin dans le lore des Daleks avec la remarque de leur principale faiblesse : leur esprit logique rationnel au possible, et leur besoin de cerveaux imaginatifs pour leurs tactiques de guerre. D’où l’intérêt de la petite fille, qui s’intègre très bien à l’histoire - je suis ultra con, j’ai cru que c’était Davros dans la chaise ! Vu la voix qu’ils lui ont donnée, je suis quasi sûr que c’était voulu et que ça joue avec les attentes du spectateur. Après vérification, c’est la voix de John Leeson (la meilleure version de K9) et effectivement, il l’avait fait exprès, les salauds !
En tout cas, cette notion d’insérer de l’humanité dans des calculs de guerre des Daleks n’est pas neuve, elle remonte à Destiny of the Daleks, mais elle parvient justement à réconcilier cette idée si décriée du serial (que j’aime beaucoup personnellement), qui réduisait parfois les Daleks à de simples robots dans ce contexte. Remembrance le présente avec des mots, j’imagine, plus doux et tolérables pour les puristes, mais au fond traite du même sujet.
Finalement, sans que les Daleks n’apparaissent tant que ça, cette histoire semble vraiment être une sorte de point de chute et d’histoire ultime des Daleks, ce qui est super jouissif.
Seven continue d’être bien caractérisé, pour mon plus grand bonheur. Les personnages en parlent ouvertement, notamment Ace qui le tacle sur son égo :
Mais même si on souligne un peu trop par les lettres de noblesse retrouvées du Docteur, ce n’est pas gênant dans la mesure où les actes de ce dernier suivent. Son plan est ingénieux et assez original : faire une immense diversion et volontairement laisser l’artefact entre les mains des Daleks pour éviter de causer un bain de sang, avec la gestion d’un imprévu : la présence de deux factions Daleks ennemies. Le plan est d’autant plus cool qu’il laisse encore des tas de mystères, tout en fournissant des réponses - on apprend notamment ce qu’est vraiment la main d’Omega. Je suis d’ailleurs ultra fan de la pointe de lore sous-entendu par le passage :
Cela laisse assez sous-entendre que le Doc avait un poste important avec Omega dans ses origines, peut-être aux côtés de Rassilon et The Other - à moins qu’il ne soit The Other… ce qui était le Masterplan de Cartmel si la série n’avait pas été annulé, et ce qui est déconfirmé par le New Who depuis, avec Chibnall qui a réinterprété la vision de The Other en plaçant tout de même le Docteur au centre. Mais le champ des possibles que cette phrase sous-entend à l’époque reste très alléchant, et est très pertinent pour ce remaniement du personnage de Seven.
En bémol à cette partie, puisqu’il en faut bien : les Daleks roulent de façon super bancale, ça fait un peu tâche dans un épisode autrement bien réalisé. De plus, j’aime beaucoup le twist de fin sur la traîtrise du sergent Smith, auquel on s’attache un peu avec son plan drague cinéma avec Ace (j’aime d’ailleurs bien la réponse de celle-ci, qu’elle aurait sûrement tout vu à la télévision). Twist que le spectateur attentif peut deviner plus tôt dans l’épisode grâce à la transition sur une scène d’appel téléphonique… mais le serial ne fait rien de cette révélation ! Son supérieur l’apprend et rien ne se passe, c’est un peu étrange.
Mais au final, pour une partie qui traîne un peu, les choses avancent très bien, les révélations démarrent d’un côté, les enjeux prennent de l’ampleur et du mystère de l’autre, bref, c’est très bien géré.